Le mot du président
Les buts que s'étaient fixés l'Association des échangistes du Québec lors de sa création en 2001, ont été atteints. L'échangisme a été légalisé au Canada par la Cour suprême et la pratique a été démystifiée auprès du grand public. Dès lors, une grande partie de son travail s'est terminé. L'Association des échangistes continue d'évoluer avec ses membres et demeure toujours très présente comme ressource principale auprès des médias. Étant une société sans but lucratif, elle compte sur les dons particuliers, de temps et d'argent, pour survivre et continuer son travail. Elle compte surtout sur la Corporation des échangistes du Québec, une compagnie dûment incorporée qui lui procure, entre autres, l'hébergement et la bande passante sur Internet pour ce site. Je tiens à remercier personnellement tous ceux et celles qui ont contribué à l'avancement de cette cause: Jean-Paul Labaye pour son combat jusqu'à la Cour suprême, Denis Chesnel pour le jugement Boisvert, les médias, qui dans l'ensemble, ont toujours tenté de comprendre notre pratique au lieu de la juger, et tous les bénévoles qui, au fil du temps, ont cru à la liberté d'expression sexuelle. Jean Hamel
présidentLa mission de l'Association
L'Association des Échangistes du Québec (AÉQSA) a comme mission de promouvoir le style de vie échangiste auprès du grand public et des instances gouvernementales. L'AÉQSA a le mandat de vérifier auprès de ses membres corporatifs (organisateurs de rencontres), à ce que les rencontres organisées se déroulent dans le respect des limites de chacun des participants. L'AÉQSA a le mandat de vérifier auprès de ses membres privés, à ce que ceux-ci se comportent de manière respectueuse envers les autres membres de l'Association et envers toutes les personnes présentes lors de rencontres échangistes. L'AÉQSA a le mandat de vérifier à ce que ces rencontres se fassent en toute légalité, condamnant par le fait même toutes activités sexuelles commises avec des personnes mineures selon la loi du Québec (18 ans), condamnant toute vente ou consommation de drogues, condamnant toute prostitution ou rémunération en échange d'actes sexuels ou tout autre acte criminel selon les lois du Québec et du Canada. Voir les lois.
En archive
À travers l'histoire, l'homme a de tout temps, fantasmé sur la sexualité pratiquée en groupe, ou du moins, avec différents partenaires. De la Grèce antique, en passant par les Romains, les Égyptiens, l'ère des T'ang et plusieurs autres civilisations, cette sexualité semble avoir souvent été pratiquée par différents peuples. Les Esquimaux, les Chinois, les Chuckchees du Nord de l'Asie, Les Hawaiiens, les Tibétains, les Africains, les Allemands, pour ne citer que ceux-là, ont tous pratiqué l'échangisme à un moment donné, au fil des ans. Ce qui semble retenir l'être humain à pratiquer l'échangisme à une plus grande échelle, tient de la religion, de l'éducation, des mœurs de société ou des valeurs personnelles acquises. Dans notre société nord-américaine, et plus particulièrement québécoise, ce style de vie libertin est de plus en plus accepté. Les couples s'adonnant à cette pratique, en grande majorité des gens dans la trentaine ou la quarantaine, ont été moins influencé par la religion répressive et les mœurs, que leurs prédécesseurs. La sexualité étant devenue un sujet moins tabou, plusieurs couples, après avoir exploré les joies de la découverte du corps de l'autre, décident de vivre des expériences sensuelles avec d'autres personnes.De grands personnages ont marqué l'histoire sexuelle des hommes; L'empereur Tibère, Le Marquis de Sade, L'impératrice Wu Hu de l'ère des T'ang, Cléopâtre, Pablo Picasso, Guy de Maupassant n'en sont que quelques exemples. La majorité des pays industrialisés ont une association de gens pratiquant l'échangisme. Au Québec, nous affichions un certain retard de ce côté. Je mentionne " affichions " car ce temps est révolu. L'Association des Échangistes du Québec vient de voir le jour, et avec elle je l'espère, une ouverture d'esprit des Québécoises et des Québécois. Jean Hamel, président
octobre 2001